Si votre hamster va mal, faites-le examiner par un vétérinaire dès que possible. Les petits mammifères ont un métabolisme très rapide, si bien que la maladie peut évoluer extrêmement vite. Dans le cas d’une tuméfaction ou d’un nodule en un endroit quelconque du corps, même si l’animal ne semble pas en souffrir, emmenez-le sans tarder passer une visite médicale.
Il pourrait s’agit d’une tumeur ou d’un abcès, et une prompte intervention offrira les meilleures chances de guérison. Renseignez-vous à l’avance pour savoir si le vétérinaire que vous avez l’intention de contacter s’occupe des hamsters, en prenant rendezvous par téléphone. Emmenez de préférence l’animal à la visite dans sa cage, car son observation permettra de recueillir nombre d’informations importantes.
Sinon, mettez le hamster dans une petite boîte avec un peu de matériau de nidification, ou dans sa maison. Pour peu de temps, il n’est pas nécessaire de distribuer de l’eau et de la nourriture, mais rien ne vous empêche de placer un morceau de pomme qui, le cas échéant, fera office à la fois d’aliment et de liquide. Si le hamster a la diarrhée, emportez avec vous un échantillon d’excréments.
N’attendez pas du vétérinaire qu’il établisse un diagnostic correct d’après des symptômes décrits par téléphone : il existe, pour chaque symptôme, beaucoup de maladies envisageables, et un examen minutieux est indispensable pour formuler un diagnostic et définir un traitement. Le vétérinaire vous posera une multitude de questions : l’âge, le type d’alimentation, depuis combien de temps le sujet va mal, quels symptômes vous avez constatés, etc.
Il procédera éventuellement à des examens collatéraux (sur le poil et la peau, les excréments, par exemple) et des radiographies. Certaines pathologies, comme les tumeurs cutanées, nécessitent des interventions chirurgicales. Si le vétérinaire vous prescrit des médicaments, soyez sûr d’avoir bien compris comment les administrer. Si vous doutez de pouvoir agir correctement, proposez-lui de garder votre petit protégé jusqu’à la fin du traitement.
Beaucoup de vétérinaires qui s’occupent d’animaux exotiques prennent volontiers leurs patients en pension, ne serait-ce que pour mieux suivre ainsi l’évolution de leur maladie. Laissé dans sa cage, le hamster n’accordera pas grande importance au fait de rester dans un cadre étranger. Si, pour une raison quelconque, la visite médicale ne pouvait pas avoir lieu avant un jour ou deux, voici quelques précautions à prendre en attendant.
Si le sujet malade est un hamster nain logé avec d’autres hamsters, isolez-le immédiatement dans une cage séparée. Installez-le dans un milieu chaud et mettez à côté de lui un peu de sa nourriture favorite, ainsi que des denrées susceptibles d’être consommées sans effort, pour l’inciter à manger. Vérifiez qu’il a facilement accès à l’eau. Dans le cas d’une diarrhée, retirez tous les végétaux et distribuez uniquement des aliments secs.
Non aux traitements improvisés !
N’administrez jamais de votre propre initiative le moindre médicament aux hamsters : certains remèdes prescrits pour l’homme ou bien les chiens et chats peuvent se révéler toxiques pour les hamsters et causer leur mort !
Il faut en outre toujours s’abstenir d’appliquer sur la peau des hamsters des médicaments onctueux, comme des pommades, car elles finiraient par enduire l’animal tout entier. Le poil gras perd sa capacité isolante et ne retient plus la chaleur, exposant ainsi le petit rongeur à l’hypothermie (abaissement de la température corporelle) et à un danger de mort.
Un autre problème réside dans le fait que les hamsters se nettoient en léchant avec soin toute la surface de leur corps : ils risquent alors d’ingérer crèmes et pommades, avec les médicaments qu’elles contiennent, et de s’intoxiquer gravement.